L’entrée en vigueur de la Zone de libre échange continentale Africaine (Zlecaf) vient de connaitre une avancée importante. Le projet a officiellement été lancé dimanche dernier à Niamey, la capitale Nigérienne.
C’est un rêve vieux de plus de cinq décennies que viennent de réaliser les Etats membres de l’Union Africaine. En effet, c’est en 1963, à la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA), que les Etats membres avaient nourri l’idée de la création d’un marché commun africain.
Ce projet intégrateur et véritable levier pour l’économie de ces pays, baptisé Zlecaf, est opérationnel depuis ce dimanche 7 juillet. 22 était le nombre de pays devant ratifier l’accord pour la naissance de cette Zone de libre échange continentale Africaine.
Les Africains ont fait mieux que cela. Sur les trois (3) qui manquaient encore à l’appel, parmi lesquels la première économie du continent, le Nigeria, deux ont paraphé dimanche dernier, l’accord. Le Bénin et le Nigeria viennent ainsi porter à 54, les signatures favorables à l’instauration de ce vaste marché continental, porté par l’Union Africaine.
Avec 1,27 milliard de personnes, la ZLECAF est le plus grand marché commun au monde
A ce jour, l’Erythrée est le seul pays à se faire encore désirer. Lancée ce 7 juillet, la ZLECAF est un marché unique de 1,27 milliards de personnes qui a pour but de soutenir et booster les économies africaines en favorisant le commerce et le transport intra-africain, par l’harmonisation des droits des douanes, et des taxes. L’accord pour sa mise en œuvre a été adopté et ouvert à la signature le 21 mars 2018 à Kigali, la capitale Rwandaise. 44 pays l’avaient ratifié le même jour.
Credit Photo: Financialafrik
Hartman NCHO