L’ex-Première Dame du Zimbabwe Grace Mugabe et son fils, Russell Goreraza, ont tous deux été condamnés à payer 278 304 dollars à un cabinet d’avocats local qui les a représentés dans plusieurs affaires judiciaires, dont l’une concernait la poursuite contre un homme d’affaires libanais qui ne lui avait pas remis une bague en diamants, d’une valeur de 1,35 million de dollars, qu’elle avait commandée.
L’ordonnance de la Haute Cour, rendue le 15 novembre 2019, faisait suite à une demande d’annulation d’un jugement par défaut déposé par Grace Mugabe et son fils en avril de cette année au motif qu’il avait été rendu par erreur.
Selon les documents du tribunal, le cabinet d’avocats Manase et Manase Legal Practitioners aurait représenté Grace Mugabe dans ses poursuites contre un ressortissant libanais Jamal Ahmed, qu’elle accusait de l’avoir dupée.
Dans le but de récupérer son argent, Grace Mugabe aurait « saisi » trois de ses propriétés, à savoir le stand numéro 409 Harare Drive, Pomona, le 18 Cambridge Road, Avondale et le 75 King George, Avondale. Cependant, ce dernier est allé au tribunal et a récupéré ses propriétés.
Le 15 janvier 2019, le juge Felistus Chatukuta, juge de la Haute Cour, a statué en faveur du cabinet d’avocats et a ordonné à Grace et à son fils de payer les frais juridiques, avant que le duo ne demande l’annulation. Cette ordonnance a récemment été confirmée par la juge Edith Mushore.
Avant l’ordonnance du juge Mushore, le juge Alpheus Chitakunye avait ordonné à Grace Mugabe et son fils de payer les frais juridiques du cabinet d’avocats ainsi que les dépens.
Le cabinet Manase et Manase Legal Practitioners affirme qu’il avait été contacté par Grace Mugabe et son fils en décembre 2016 pour obtenir des services juridiques relativement à un certain nombre d’affaires liées à la saga de la bague en diamant.
Le cabinet a déclaré que les deux souhaitaient également être représentés par un avocat dans le cadre d’une demande urgente déposée devant la Haute Cour sous le numéro d’affaire HC 12497/16. Les services juridiques rendus comprenaient le suivi de toutes les procédures contentieuses et des audiences, la rédaction des procédures judiciaires, des consultations, des tables rondes sur une période de deux ans.
Crédit photo : msn