Plusieurs milliers de personnes ont manifesté le jeudi 16 janvier 2020 à Banjul, dans la capitale gambienne pour demander le retour de l’ancien président Yahya Jammeh en exil depuis janvier 2017.
Selon RFI, les supporters de Jammeh, ne veulent rien entendre des accusations de crimes qui pèsent sur l’ancien dictateur.
Certains parlent de propagande. Pour Malamine Sanneh, la parole des pseudos victimes ne vaut rien. « Non ! C’est la parole des gens. Nous, on ne voyait pas ça, il n’y a pas de victime. Ce sont des mensonges ».
« Babili Mansa », surnom mandingue donné à Yayha Jammeh qui veut dire le bâtisseur, est l’image que Marie Kujabi veut retenir de l’ancien président. « Il a construit des hôpitaux, des routes. Il a amené la télévision. C’est pour cela que je le soutiens. Il a travaillé ».
Avant d’être enlevé au pouvoir en 2017, Yahya Jammeh a dirigé la Gambie pendant 22 ans. Il est arrivé à la tête de l’Etat gambien, par un coup d’Etat en 1994, lorsqu’il était officier.
En janvier 2017, il a été poussé à s’exiler en Guinée Equatoriale, cédant à une intervention militaire africaine après avoir rejeté sa défaite à la présidentielle face à l’opposant Adama Barrow, toujours au pouvoir aujourd’hui.