Il y a un an mourrait Papa Wemba : revivez ses citations les plus fortes
Il y a un an jour pour jour, un jour du 24 avril 2016, en plein concert, sur la scène du FEMUA du groupe Magic Sytem, le roi de la rumba mourrait. Une mort qui a bouleversé le monde de la culture et qui a choqué plus d’un à travers le monde. Papa Wemba était l’une des plus belles voix de la musique africaine postcoloniale.
Malgré toutes les polémiques ayant alimenté son brusque départ, Papa Wemba est resté dans les mémoires collectives comme un grand homme dont on va toujours regretter le départ précipité. Nous partageons avec vous quelques-unes de ses pensées les plus fortes en guise d’hommage à l’artiste.
»A la fin des années 1950, des missionnaires venaient projeter des films en plein air à Matonge. Un jour, ils en ont passé un qui s’appelait ‘’L’Ile de Molokai’’. Ce nom nous a plu, on l’a gardé pour rebaptiser notre quartier : village Molokai. »
« Je n’ai jamais parlé d’avoir rencontré Dieu et de ne plus faire désormais de chansons d’amour pour ne chanter que Dieu…J’ai simplement dit qu’à partir de cette période, je me mettais au service de Dieu, mais ça n’avait pas de rapport avec ma musique, c’était moi tout seul »
« Tant que je serai un homme debout, tant que j’aurai ma belle voix, je serai toujours sur scène »
»Dans la vie, il faut savoir faire ses choix. Il faut avoir une vision et une détermination. Il faut savoir conduire sa vie et son métier. Pour moi, il faut laisser la politique aux politiciens. Je ne peux pas m’immiscer dans le champ politique qui n’est pas mon domaine de prédilection. Je ne peux pas être à la fois un homme de la culture et un homme politique. Il me sera difficile de concilier les deux. On ne peut pas suivre deux lièvres à la fois, je pense »
»Pour composer, je fais toujours appel à des instrumentistes : le plus souvent un guitariste, car la guitare est l’instrument qui se marie le mieux au genre qu’est la rumba congolaise. »
«J’ai donné de l’espoir à un grand nombre de jeunes gens dans le pays. Cette pratique (faire passer des personnes en Europe) était courante, non seulement dans le domaine de la musique, mais aussi dans les milieux religieux et sportifs, voire politiques. Tout le monde le faisait. Dans ma démarche, il ne s’agissait pas de gagner de l’argent. J’ai un métier avec lequel je gagne plutôt bien ma vie »
« La vie est trop belle pour s’habiller triste »
»J’ai toujours défini ma carrière en disant que je vais là où le métier m’appelle. Mais il faut que ce soit fait dans de très bonnes conditions. Donc, je suis allé très souvent en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Congo-Brazzaville, en Afrique du sud… Ça fait plus de quarante ans que je suis sur scène et je dis merci au Bon Dieu de m’avoir donné ce talent avec lequel j’ai traversé presque tous les océans. »