Vol inaugural Air Côte d’Ivoire : Chronique d’un voyage qui a mal démarré.
Le 03 Août dernier, les journalistes, les agents de la compagnie et les gagnants d’un concours initié par Air Côte d’Ivoire ont été invités à un vol inaugural Abidjan-Libreville-Abidjan.
Prévu pour 10h, le départ a accusé 1h20 de retard du fait d’exercices militaires qui avaient lieu dans la zone à survoler, à en croire la version de la compagnie. Nous avons quitté Abidjan à 11h20 avec comme heure possible d’arrivée à Libreville, 13h34.
Le voyage s’annonçait laborieux d’autant plus que nous n’avions eu l’information de ce retard que dans l’avion, par la voix du commandant de bord. La compagnie avait mauvaise presse à ce niveau. Elle l’a encore démontré devant ses invités.
Au moment du repas, il est déjà midi passé de 20 minutes lorsqu’on nous sert le petit déjeuner. Il aurait été à propos si on n’avait pas manqué le petit déjeuner en se pressant de venir répondre à cette invitation et si l’heure du déjeuner n’était pas déjà passé. On n’aura que des mini-viennoiseries, une salade de fruits et une omelette.
La grosse attente de ce voyage est le wifi. Des codes individuels de connexion nous sont partagés. Mais c’est la croix et la bannière pour ouvrir une page. Il faut du temps et de la patience pour pouvoir se connecter. Il est impossible de télécharger les photos et vidéos sur les pages des réseaux sociaux. Las, autant abandonner. L’intention y était. De plus le coût de la connexion est élevé : 17 USD pour 1heure de connexion limitée à 40 Mo.
Les uniformes du personnel à bord manquent d’originalité. Il manque cruellement la touche de la classe à l’ivoirienne. Beaucoup de vert et une touche d’orange et de blanc. On aurait pu faire mieux. Au lieu d’un vrai sourire, ils s’efforcent de vous servir une grimace et on ne ressent aucune chaleur dans leur service qui est du moins bref.
Il est 15h dans la capitale gabonaise quand nous atterrissons. Le trajet vers l’Hôtel qui nous accueille est court. Nous sommes installés dans une salle et la conférence peut commencer. Le Directeur Général Adjoint de Air Côte d’Ivoire nous présente les projets de la compagnie et les objectifs atteints par cette nouvelle. Le retard nous amène à aller vite. Les informations essentielles sont données aux invités :
Nous pouvons passer au buffet apprêté pour nous. Il faut aller vite. Le retard nous empêche de traîner les pieds. Il faut revenir à l’aéroport pour le vol retour. Il est 17h quand nous décollons. L’arrivée à Abidjan se fait à 19h20. Une conversation entendue dans le bus relais, nous apprend que des problèmes techniques étaient à la base du retard. Et pourtant, il nous avait été dit que c’était des exercices militaires. Il semble que le déficit de communication soit vraiment l’un des problèmes de la compagnie.
Les écrans de la classe business proposent des films, de la télévision et de la vidéo. Mais où sont les productions ivoiriennes : films, séries et chansons…
Arrivée en même temps que plusieurs autres vols, nous devons faire le rang et gérer l’épuisement. Et cette fois ci, aucun agent de Air côte d’Ivoire pour nous aider.