Voilà comment les Noirs étaient exposés comme des animaux dans les zoos en France
Le journaliste Alain Foka a raison de marteler à chacune de ses émissions qu’ « un peuple sans histoire est un peuple sans âme ». Or l’Europe avec ses projets impérialistes, et consciente de cette formule, a réussi à voler l’âme de l’Africain, en lui arrachant son histoire et sa culture, pour lui imposer une autre culture. Une culture étrangère, et le mettre sur le chemin d’une histoire qui n’était pas sienne, et dans laquelle le Noir n’avait participé que de manière passive.
C’est pour cette raison que Sarkozy peut, à l’image de nombreux racistes occidentaux, affirmer devant un parterre d’intellectuels africains que « le drame de l’Afrique c’est que l’homme africain est entré tardivement dans l’histoire ». Mais de quelle histoire s’agit-il ? Dans la mesure où les savants comme Cheikh Anta Diop ont réussi à démontrer que l’Africain est le premier à habiter la terre.
Hormis l’esclavage et la colonisation, inscrits dans le processus de déshumanisation de l’homme Noir, l’occident a mis sur pied de nombreuses pratiques pour retirer au Noir toute son humanité. Par exemple, nous vous faisons voir ces jardins d’acclimatation en France, à Paris.
Dans les années 1900, il existait des zoos humains en France. Ils exposaient des femmes africaines nues, dans des cages, et invitaient des curieux à venir les visiter et à observer leurs corps exotiques. Ces femmes étaient retirées de leurs familles en Afrique pour cette exposition dévalorisante.
On a aussi le cas de Ota Benga, très connu, originaire du Congo, qui avait été exposé aux USA en 1904 lors de l’exposition universelle. Il était tellement maltraité par les milliers de visiteurs, qu’il va décider de se donner la mort en 1916.
»Il est nécessaire de faire ce type de souvenir pour savoir d’où nous venons et essayer de revendiquer autant que faire ce peut notre humanité », affirme un analyste. C’est vrai que le tigre ne crie pas sa tigritude, mais s’affirmer en tant qu’homme et agir en conséquence est prioritaire pour le développement du continent.