Winnie Byanyima est une courageuse combattante ougandaise qui, par son travail et sa détermination a démontré qu’elle est loin de se laisser reléguer au second plan, notamment sur la question genre . Aujourd’hui son parcours exemplaire l’a propulsé à la tête d’Oxfam International, après avoir été une résistante. Elle de nos jours, devenue l’une des femmes politiques les plus respectées de l’Ouganda.
L’actuelle directrice d’Oxfam international, sait « aller aux armes » quand il le faut, malgré son apparence. Née le 13 janvier 1959 dans le district de Mbarara dans la région de l’ouest. Winnie n’a pas hésité à quitter son emploi d’officier mécanicien navigant pour la compagnie Ouganda Airlines pour rejoindre l’armée révolutionnaire de Youweri afin de se battre pour son pays. Fille d’un ancien opposant historique au régime du dictateur Amin Dada, elle se rattache au groupe de la résistance contre le gouvernement de Milton Otobé au cours de « la guerre de brousse ». Plus tard, elle devient l’ambassadrice de l’Ouganda en France, après avoir remporté la guerre aux côtés de Yoweri Museveni et de son futur époux, Kizza Besigye.
Après sa fonction d’ambassadrice en France en 1995, elle revient au bercail pour s’intégrer dans la politique interne de son pays. La même année, elle participe à l’élaboration de la constitution de l’Ouganda et devient députée de Mbarara. Elle va convoler en justes noces en 1998 avec l’ancien président du Forum pour le changement, Kizza Besgye. Notons qu’à la fin de son mandat à l’assemblée nationale en 2004, elle quitta le régime de Yoweri Museveni qui, visiblement semble rejeter ses anciennes positions démocratiques.
Par la suite, elle est nommée à la tête de la Direction Femmes, Genre et Développement au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba jusqu’en Novembre 2006. Ensuite elle va être nommée directrice du bureau des politiques de développement au PNUD à New-York. Farouche militante des droits de l’homme comme sa maman Gertrude Byanyima. Elle va se faire remarquer à l’échelle internationale pour ses multiples prises de positions en faveur des droits de l’homme.
Précisons qu’en 2013, cette femme téméraire aux multiples casquettes va remplacer Jeremy Hobbs à la direction exécutive d’Oxfam international, une confédération de plusieurs pays qui luttent contre la pauvreté. En Janvier 2015, elle profite de sa position de Coprésidente au Forum économique mondiale de Davos pour interpeller les riches à réduire le fossé qui existe entre les plus nantis et les pauvres, en soutenant qu’1% de la population mondiale détient plus de la moitié de la richesse planétaire.
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