Afrique: la visite de Nicolas Sarkozy sur le continent suscite la colère des internautes
L’ancien président français Nicolas Sarkozy est-il l’un des français les plus détestés en Afrique? C’est ce qu’a laissé voir plusieurs internautes suite à leurs réactions sur les réseaux sociaux. Selon nos confrères de Jeune Afrique, l’ex président Français Nicolas Sarkozy s’est récemment rendu en Afrique, précisément au Rwanda et en Côte d’Ivoire les 15 et 16 janvier dernier. Il s’est entretenu avec Paul Kagame et Alassane Ouattara.
Mais une importante franche de la jeunesse africaine qui a pris connaissance de ce voyage en terre africaine du président français ne l’a pas bien pris. Pour d’aucuns, des manifestations de rue devraient être organisées pour exprimer un certain mécontentement sur la présence de Nicolas Sarkozy en Afrique pour au moins deux raisons: non seulement parce qu’il aurait contribué au renversement du régime Kadhafi mais aussi à celui de Laurent Gbagbo en Côte d’ivoire.
Malgré cette colère dans le monde virtuelle, il faut dire que cette brève visite privée dans ces deux pays africains s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Même si les relations entre la France et le Rwanda restent tendues, cela n’a pas empêché Nicolas de renouveler toutes ses amitiés et la relation de confiance avec Paul Kagame.
D’après l’un de ses proches, « il a conservé un lien de confiance avec Paul Kagame ». Il fut, en 2010, le premier président français et le seul en exercice qui s’est rendu au Rwanda depuis le génocide de 1994. Sarkozy a d’ailleurs reconnu de « graves erreurs d’appréciation » et « une forme d’aveuglement » de Paris.
C’est durant trois heures que l’ancien président français a échangé avec Paul Kagame au cours d’un entretien puis d’un déjeuner.
Après avoir visité la galerie d’art Inema et passé la nuit à Kigali, Nicolas Sarkozy a poursuivi son voyage, le 16 janvier, jusqu’à Abidjan, dans un jet privé.
Il a déjeuné en tête-à-tête à la présidence avec Alassane Ouattara, Amadou Coulibaly, le premier ministre Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense et Patrick Achi le secrétaire général de la présidence.