Victoire pour Trump: Son décret anti-immigration approuvé par la Cour Suprême
Et de deux pour les victoires de Donald Trump ! En effet, après son projet de loi sur la fiscalité approuvé par le sénat, c’est au tour du décret anti-immigration d’être approuvé par la Cour Suprême.
La Cour Suprême des Etats-Unis a approuvé le décret « Muslim Ban » de Donald Trump. Ce décret vise à interdire l’entrée sur le territoire des ressortissants de six pays dont la population est majoritairement musulmane.
Le texte de Donald Trump a été remis en vigueur par la Cour suprême des États-Unis, ce lundi 4 décembre. Le texte en question signé le 24 septembre interdit l’entrée sur le territoire américain des ressortissants de six pays dont la population est majoritairement de confession musulmane. Ce sont notamment : le Tchad, l’Iran, la Libye, la Syrie, le Yémen et la Somalie. Ensuite, ce décret s’étend à des responsables gouvernementaux vénézuéliens.
Opposition de juges
Une version du texte, très controversée avait été suspendue le 17 octobre par un juge de Hawaï puis par un juge du Maryland. Selon eux, le texte peinait à démontrer en quoi l’entrée autorisée à plus de 150 millions de ressortissants étrangers des pays visés « nuirait aux intérêts des États-Unis ». L’administration Trump avait fait appel de ces décisions. Enfin, La Cour Suprême a tranché. En effet, elle a autorisé la mise en application totale du décret, en attendant que la justice d’appel se prononce sur la procédure. Deux audiences en appel sont prévues cette semaine.
Réaction de la Maison Blanche
Au travers du porte-parole de l’éxécutif, la Maison Blanche s’est félicitée de cette décision : « Le décret est légal et essentiel pour la protection du pays ». Selon le ministre de la justice, Jeff Sessions, c’est une victoire importante pour la sécurité du peuple américain.
Par contre, les organisations de défense des réfugiés et plusieurs autres associations ont critiqué le jugement de la haute cour. « C’est malheureux que le décret puisse être désormais appliqué totalement », a regretté Omar Jadwat, un responsable de l’Association de défense des droits civiques ACLU.
