Inspiration: Une veste pour diagnostiquer la pneumonie
Une autre avancée pour la médécine et la technologie. Brian Turyabagye, un ingénieur ougandais de 24 ans et son équipe ont créé Mamaope. C’est une veste biomédicale intelligente permettant de diagnostiquer une pneumonie quatre fois plus vite que les procédés médicaux classiques.
« D’où est venue cette idée »
L’idée de cette veste est née de la tragique mort de la grand-mère d’un ami du jeune ougandais. Alors que Brian Turyabagye étudiait l’ingénierie, cette dernière est tombée gravement malade. A l’hôpital, les médecins ont diagnostiqué un paludisme qu’ils ont commencé à traiter. Malheureusement, ce n’est que lorsque la malade s’est retrouvée proche de la mort que les médecins se sont rendus compte de l’erreur de diagnostic. C’est une pneumonie qui coûtera la vie à la malade, au grand désarroi de ses proches.
Depuis ce décès, Brian Turyabagye a passé son temps à rechercher des méthodologies pour diagnostiquer la pneumonie plus rapidement. Ses recherches ont abouti à la création de Mamaope.
« Comment fonctionne l’outil ? »
Mamaope tend à développer un dispositif avec un téléphone portable contrôlant le poumon. Cette technologie pourrait être utilisé pour radicalement améliorer le premier diagnostic de pneumonie. L’accessibilité et la large disponibilité de téléphones portables constitue une plate-forme novatrice pour le développement de capacités de diagnostic médicales simples pour l’utilisation dans le champ.
L’équipe derrière cette grande innovation est composée de :
Brian Turyabagye, est développeur de système androïd. Il est l’auteur de l’interface de l’application. Olivia Koburongo est ingénieure des télécommunications et est chargée de l’incorporation des systèmes. Il y a aussi, Besufekad M Shifferaw, ingénieur est chargé de fournir l’apport technique nécessaire au projet. Angella Namwase et Rodney Sekate sont des étudiants en médecine, consultants pour le projet. Enfin, Akangumya Viola diplômée de sciences sociales qui est engagée dans la phase pilote du projet auprès des communautés.
Rappelons que d’après les chiffres de l’Unicef, la pneumonie tue un demi-million d’enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne chaque année.
