Selon les historiens, les plus anciens vernis à ongles remontent à plus de 3.000 ans avant Jésus-Christ.
À cette époque, les Chinois teintaient leurs ongles de rouge ou de rose avec une laque faite notamment à base de gomme arabique et de blancs d’œufs.
Un peu plus tard, les Égyptiens ont coloré leurs ongles et le bout de leurs doigts avec une teinture brun-rouge à base de henné.
Pour le vernis à ongles tel que nous le connaissons, il faut attendre les années 20 et la naissance de la peinture automobile, qui a directement inspiré Michelle Ménard, créatrice d’émaux de couleur à appliquer sur l’ongle.
Les vernis à ongles contiennent un trio toxique
Si sa composition a changé en cent ans, il arrive aujourd’hui encore que le vernis à ongles recèle des produits toxiques, allergisants voire cancérigènes.
Ainsi, une enquête menée au printemps 2012 dans des salons de manucure de San Francisco par le Departement of Toxic Substances Control a révélé la présence d’un trio toxique dans des vernis pourtant étiqueté « toxic free ».
Des formaldéhydes
Ils sont répertoriés depuis 2004 comme « produits cancérigènes » par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Très volatils, on les soupçonne de causer des problèmes respiratoires. Utilisés comme durcisseurs, ils sont tolérés jusqu’à une concentration de 5% dans les vernis. Cette proportion était dépassée dans les échantillons testés en Californie.
Du dibutyl phtalate (DBP)
Un produit accusé d’être à la source de dysfonctionnements endocriniens.
Son utilisation dans les cosmétiques est d’ailleurs interdite en Europe depuis 1976 !
Du toluène
Cette résine facilitant l’application du vernis à ongles est également montrée du doigt, jugée responsable d’allergies cutanées et respiratoires.