Donald Trump s’est félicité lundi de la démission forcée du président bolivien Evo Morales, y voyant «un signal fort» pour les «régimes illégitimes» d’Amérique latine et saluant la décision de l’armée de lâcher le dirigeant socialiste.
«Les États-Unis saluent le peuple bolivien pour avoir demandé la liberté et l’armée bolivienne pour avoir respecté son serment de protéger non un seul individu, mais la Constitution de la Bolivie», a déclaré M. Trump dans un communiqué.
Après les manifestations populaires qui ont contraint le président bolivien Evo Morales à la démission, son homologue vénézuélienne Nicolas Maduro a lancé un appel à ses compatriotes de se tenir prêt pour combattre d’éventuels assauts provenant des Etats-Unis.
«Cette embuscade contre Evo Morales a été organisée par l’impérialisme nord-américain et (…) ils disent que ça concerne maintenant le Venezuela et le Nicaragua» a déclaré Maduro.
«Alerte compatriotes, nous allons au combat.Vous cherchez la bagarre? Nous sommes prêts pour la bagarre» a ajouté Nicolas Maduro dont le régime fait l’objet de vives contestations depuis plusieurs mois.
Pour sa part, M. Maduro a réitéré ses propos selon lesquels la démission d’Evo Morales représentait un «coup d’État commis et financé par la Maison-Blanche».
Le numéro un vénézuélien réagissait à la suite de la déclaration du président américain Donald Trump numéro après la démission du président bolivien.
Aux dernières nouvelles, le président Morales a obtenu l’asile politique du côté du Mexique.
Il faut dire que le président Trump avait pour cible le Venezuela et le Nicaragua. Mais la réponse du président Vénézuélien ne s’est pas faite attendre. Le message de l’homme de Caracas a-t-il été attendu par son peuple? Seul l’avenir nous le dira.
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