Le vendredi 18 Août, la Maison Blanche a annoncé le départ de Steve Bannon, un conseiller de Donald Trump. La nouvelle en réjouit plus d’un, d’autant plus que Steve Bannon était très controversé quant à son rôle auprès du président américain.
Le très controversé Steve Bannon quitte ses fonctions de conseiller du président américain Donald Trump. Cette annonce a été faite par le porte-parole de la Maison Blanche. Selon des sources, celui qui était rédacteur en chef du site d’extrême droite Breibart aurait présenté sa démission il y a quelques jours, précisément le 7 Août.
Un départ retardé
Selon les déclarations du porte-parole de la Maison Blanche, le secrétaire de la Maison Blanche, John Kelly aurait convenu avec Steve Bannon que le 18 Août serait le dernier jour de fonction de ce dernier. Il a ajouté « Nous le remercions pour ses services et lui souhaitons le meilleur ».
Selon le très célèbre New York Times, le conseiller, 63 ans aurait présenté sa démission le 7 Août mais l’annonce avait été retardée en raison des conséquences des violences survenues à Charlottesville en Virginie.
Selon Nancy Pelosi, chef des démocrates à la Chambre des représentants, « Le licenciement de Steve Bannon est bienvenu, mais il ne peut cacher le positionnement du président Trump lui-même sur les suprémacistes blancs et l’intolérance qu’ils prônent ».
Et de trois…
Le départ de Steve Bannon vient compléter le départ de Sean Spicer et de Reince Priebus, respectivement porte-parole et secrétaire général de la Maison Blanche. Ces départs marquent un toilettage profond au sein de l’équipe de Donald Trump. Selon des bruits de couloir, le président Trump aurait éjecté Steve Bannon à cause de nombreuses fuites dans la presse ayant pour but de nuire à ses adversaires au sein de la Maison Blanche.
Ce départ devrait permettre au nouveau secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly d’affermir son autorité. Seulement, il suscite aussi une myriade d’interrogations sur le rôle qu’entend désormais jouer Steve Bannon en dehors des rangs de l’administration Trump.