Il n’a jamais tenté de se suicider en passant la corde au cou comme l’a déclaré la police, affirme Bernard Scott.
âgé de 44 ans, Bernard Scott est originaire de Saint-Louis aux États-Unis. Il a été dans le coma pendant plus de 11 jours et hospitalisé pendant près de trois semaines. La police américaine a avancé la thèse d’ une tentative de suicide pendant que ce dernier était dans le coma.
Malheureusement, il s’est réveillé et a contesté la version officielle et accuse la police d’être responsable de ce qui est arrivé. Et bien que les fonctionnaires de la prison affirment que Scott a été retrouvé pendu à l’aide d’un lacet noué à la porte de sa cellule, Scott soutient qu’il ne se souvient pas d’une telle chose et n’aurait jamais essayé de se suicider.
« Pourquoi me serais-je pendu ? », raconte Scott au journal ‘St. Louis Post-Dispatch’. « J’ai été arrêté pour une histoire de contraventions non payées, rien de grave ! »
Rappelons que le détenu a effectivement été arrêté et placé en garde à vue plus de amendes impayées entre 2004 et 2005 en raison d’une carte d’assurance expirée; de conduite sans permis ; d’une violation d’un panneau d’arrêt et d’un feu rouge brûlé avec un véhicule d’urgence.
Pendant son incarcération, il s’est plaint de douleurs abdominales et de saignements. Les policiers et les gardiens ont donc fait appel à une ambulance.
D’après l’ambulancier, un officier de police se serait chargé de la paperasse permettant l’autorisation d’évacuation de Bernard Scott mais son supérieur aurait alors refusé cette demande.
Quatorze minutes plus tard, la prison fait encore appel à une autre ambulance, expliquant que Bernard Scott était inconscient et que ses muscles étaient raides, selon les documents obtenus par le Post-Dispatch. L’EMT (Emergency Medical Technician), en français : l’assistant en soin médicaux d’urgence, a déclaré que Scott était agressif, difficile à cerner et que compte tenu de son état, il était possible qu’il y ait des traumatismes cérébraux.
La police a également informé les intervenants que Scott a été retrouvé pendu indiquant qu’il s’agissait d’une tentative de suicide.
Scott quant à lui déclare avec insistance de ne pas se souvenir de ce qui s’est passé après la venue du premier ambulancier.
Des anomalies et des détails alarmants ont également été signalés dans les rapports rédigés par les policiers et les gardiens de prison qui étaient présents. Par exemple, un officier de police a affirmé qu’il n’y avait pas de « risque substantiel » ni de « conditions de vie en danger imminent »,ce malgré que le premier ambulancier les ait prévus qu’il avait repéré une masse circulaire d’environ 5 cm situé dans le bas-ventre de Scott, à l’origine de la douleur.
« Un agent des services correctionnels a écrit dans un rapport qu’il n’y avait aucune tache de sang, même si une photo dans le fichier montre une importante tache de sang d’environ un litre », relate le ‘Post-Dispatch’. La policière a également affirmé que l’auxiliaire médical avait jugé qu’il n’avait « aucune raison » d’évacuer Scott à l’hôpital, bien qu’il apparaît maintenant que l’ambulancier ait été le seul qui à avoir reconnu l’état d’urgence du détenu.
Selon Bernard Scott, un agent de police aurait délibérément refusé de le laisser partir à l’hôpital contrairement aux recommandations du premier ambulancier :
Scott ajoute en disant qu’après que l’ambulance ait quitté les lieux, un officier de police lui aurait dit « qu’il le laisserait sortir que lorsque ce dernier aurait payé sa caution ».
Ensuite il se souvient aussi avoir été conduit vers un téléphone pour tenter de joindre un cousin et une tante afin qu’ils viennent payer la caution. C’est la dernière chose dont il se souvient…
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Source :NegroNews
