USA: le célèbre acteur afro-américain Bill Cosby fait face à la justice. Découvrez la raison
Les douze jurés du procès de l’acteur Bill Cosby, venus de Pittsburgh et à l’isolement, peinent à donner leur verdict. En effet, dans ce procès où l’acteur est accusé d’agression s3xuelle, les travaux sont en cours depuis dix jours.
La principale victime
Du nom de Andrea Constand, cette femme accuse Bill Cosby d’agression s3xuelle sur sa personne, début 2004. L’acteur a reconnu s’être livré à des attouchements mais assure que la relation était consensuelle.
Andrea Costand est la seule des victimes dont le cas ne soit prescrit selon la loi. En effet, plus d’une soixantaine de femmes ont également accusé le comédien de 79 ans, icône de la culture populaire américaine, et rendu célèbre par la série télévisée « The Cosby Show » (1984-1992).
Ce dernier risque jusqu’à 30 ans de prison. Ces victimes étaient en grande partie présentes dans les couloirs du palais de justice de Norristown. L’une d’entre elles, Victoria Valentino (74 ans), ancien modèle du magazine de charme Playboy déclarait : « Je suis très frustrée ». Elle soutient avoir été violée par Bill Cosby en 1969.
Vers une relaxe ?
Le jury approchait jeudi la barre des 30 heures de délibération, soit le temps qu’il avait fallu, en juin 2005, pour acquitter le chanteur Michael Jackson des accusations de pédophilie qui pesaient sur lui.
En octobre 1995, il n’avait fallu que quatre heures au jury pour relaxer l’ancien footballeur américain O.J. Simpson, mis en cause pour meurtre.
Jury bloqué?
Tout est basé sur le témoignage des deux protagonistes, faute d’élément matériel ou de témoin direct qui pourraient corroborer l’une ou l’autre version. Bill Cosby serein et calme a refusé de témoigner durant les débats et ne s’est pas exprimé en marge du procès.
Rien n’a filtré des délibérations du jury qui, depuis le début de ses travaux, a sollicité à de nombreuses reprises, le juge Steven O’Neill pour obtenir des précisions sur le dossier.
« Hung Jury »
La procédure pénale américaine prévoit la possibilité qu’un jury ne parvienne pas à se prononcer à l’unanimité (« hung jury » ou « deadlocked jury »), auquel cas le juge ordonne l’annulation du procès.
Le ministère public peut alors demander la tenue d’un nouveau procès, le plus souvent après s’être assuré que la ou les victimes présumées y sont prêtes.