USA: la nouvelle bourde de Donald Trump qui crée l’indignation
Les violences qui ont éclaté ce samedi 12 Août dans la ville de Charlottesville en Virginie ont fait un mort. La déclaration de Donald Trump sur ces événements a créé une polémique.
Le samedi 12 Août, éclataient à Charlottesville en Virginie, des heurts entre deux groupes de manifestants. Il y avait d’une part des suprémacistes blancs et d’autre part des militants antiracistes. Ces incidents ont fait un mort. En effet, une jeune femme de 32 ans a été tuée lorsqu’une voiture aurait volontairement foncé selon des témoins sur les manifestants antiracistes. Ces derniers venaient s’opposer à ce mouvement de la droite américaine radicale composée de néonazis, de suprémacistes blancs, de Ku Klux Klan (KKK) et d’une partie de la droite alternative.
L’homme interpellé en la personne de James Fields avait été photographié un peu plus tôt en compagnie des militants néonazis
Réaction du président américain
Le président américain depuis son golf de Bedminster dans le New Jersey où il passe ses vacances a réagi face aux événements. Tout d’abord, Donald Trump ne s’est pas prononcé sur la responsabilité des deux camps en présence. Il a cependant déclaré : « Nous condamnons dans les termes les plus forts possible cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties »
C’est alors que le président américain a été interpellé par les journalistes. Et là, il a refusé de condamner les mouvements de l’extrême droite. Cette posture qui se voudrait impartiale semble plutôt démontrer une partialité de Donald Trump. Elle a eu pour but de créer un grand malaise et ce même dans les rangs républicains.
A contrario, Ivanka Trump, la fille du président a vivement condamné ces violences symbolisant « le racisme, la suprématie blanche et les néonazis ». Elle a par ailleurs ajouté qu’il n’ y a pas de place dans la société américaine pour de telles idées.
Républicains et démocrates sur la même ligne
Différentes voix se sont élevées à travers le pays pour dénoncer cette posture de Donald Trump. Commençant par Hilary Clinton, l’adversaire malheureuse de Donald à la dernière présidentielle. Elle a ainsi déclaré sur Tweeter : « Chaque minute où nous permettons à cela de se poursuivre par un encouragement tacite ou par inaction est une honte et un danger pour nos valeurs ».
Plusieurs autres personnalités ont abondé dans le même sens que Hilary. On peut compter parmi elles des républicains comme les sénateurs Marco Rubio, ou Cory Gardner.
Enfin, une réaction très attendue était celle de l’ancien président américain Barack Obama. Il a pour étayer ses propos cité Nelson Mandela « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion »
Rattrapage de la Maison Blanche
Pour limiter les dégâts, le porte-parole de la Maison Blanche a déclaré dimanche que Trump avait inclus dans sa condamnation des violences « les suprémacistes blancs, le KKK (Ku Klux Klan), les néonazis et tous les groupes extrémistes ».