Dès ce vendredi, l’Administration Trump va limiter l’octroi de visas aux femmes enceintes. L’administration américaine va limiter les visas octroyés aux femmes enceintes soupçonnées de vouloir se rendre aux Etats-Unis pour que leur enfant bénéficie automatiquement de la nationalité américaine à la naissance.
Cette mesure vise à limiter la naissance d’enfants nés sur le sol américain de parents étrangers. Ces derniers bénéficiaient jusqu’à maintenant de la nationalité américaine.
« A compter du 24 janvier 2020, le département d’Etat ne délivrera plus de visas de visite temporaire aux étrangers qui veulent entrer aux Etats-Unis pour du “tourisme de maternité” », afin de tirer avantage du droit du sol américain, a annoncé jeudi la Maison Blanche dans un communiqué.
Aux Etats Unis, toute personne née sur le territoire national bénéficie de facto de la nationalité américaine. un nombre croissant de femmes enceintes ont bénéficié de cette disposition de la loi baptisé « tourisme de naissance » Selon les résultats du Center for Immigration Studies, 33.000 naissances ont été le fruit de ce « tourisme de maternité » entre mi-2016 et mi-2017, sur un nombre total de 3,8 million de naissances annuelles aux Etats-Unis.
Pour Donald Trump, il est temps de mettre fin à ces pratiques, ou du moins de les limiter. C’est le sens de la décision arrêtée hier jeudi, et rendu public via un communiqué de la Maison Blanche
« le département d’Etat ne délivrera plus de visas de visite temporaire aux étrangers qui veulent entrer aux Etats-Unis pour du ‘tourisme de maternité' », a-t-elle annoncé. Toutefois, les autorités interdisent aux agents des consulats américains de demander à la voyageuse si elle porte un enfant. Il leur appartient de refuser un visa B » pour affaires ou loisir s’ils ont « une raison de croire » que la personne en faisant la demande veut en réalité uniquement donner naissance pendant son séjour.
Certaines langues évoquent déjà les difficultés liées à la mise en oeuvre de cette décision.