USA: Un document laisse penser que Donald Trump se désengage du continent africain
D’après le New-York times, les membres de l’administration américaine ont reçu un document de l’équipe de Donald Trump devant servir à mettre en place la future politique américaine en Afrique. Au regard du contenu du document que l’équipe de Donald Trump a transmis, il semble clair que le nouveau président élu confirme sa volonté de réduire l’implication des États-Unis sur le continent.
Le document en question comporte quatre pages. Dans le contenu, on peut par exemple lire la question suivante : « Pourquoi devrions-nous dépenser autant de fonds dans l’aide au développement en Afrique alors que des gens souffrent ici aux États-Unis ? ». Une question qui laisse bien voir que Donald Trump pourrait ne pas tendre la main pour aider le continent Africain comme le faisait certains de ses prédécesseurs.
En dehors de cette critique implicite de l’investissement dans l’aide au développement en Afrique, le questionnaire interroge également la pertinence des combats engagés sur le sol africain.
L’équipe de Trump demande aux experts s’il est bien utile de combattre Boko Haram et de lutter contre le terrorisme en Somalie « Nous combattons les Shebab depuis une décennie. Pourquoi ne l’avons-nous pas encore remporté ? » avant de continuer « Nous avons poursuivi Joseph Kony pendant des années. Est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? La LRA n’a jamais menacé nos intérêts personnels. »
Comme il est de tradition pour chaque nouveau président américain, l’évaluation de la politique africaine de Washington n’échappe pas à la règle. Le New York Times rapporte que « l’équipe de transition » constituée autour de Donald Trump a adressé ce questionnaire aux responsables de la politique africaine au département d’État.
L’Afrique étant restée quasiment absente lors des débats durant la campagne présidentielle, les observateurs se posent la question de savoir quelle vision Donald Trump porte sur le continent. La réponse à cette question est claire: l’Afrique semble être considérée comme une zone stratégique de moindre importance, selon le nouveau président américain.