USA: Des manifestations anti-Trump éclatent après l’investiture
Alors que le président américain Donald a été investi, vendredi 20 janvier, plusieurs opposants ont décidé d’investir les rues pour contester encore une fois son élection. Cette manifestation qui est une « Marche des femmes », se tient dans la capitale fédérale ce samedi. Ce sont environ 200.000 personnes venues de tout le pays.
«Quatre ans à se battre», pouvait-on lire sur la pancarte brandie par une manifestante masquée, en référence à la durée de mandat de Donald Trump.
Selon les organisatrices environ 300 autres marches seraient attendues dans d’autres villes des Etats-Unis dont New York, Boston, Los Angeles et Seattle, ainsi qu’au-delà des frontières américaines.
La « Marche des femmes » est aussi soutenue par des dizaines d’organisations progressistes en opposition frontale avec Donald Trump : défenseurs des droits civiques, des immigrés, des musulmans, du droit à l’avortement ou des drogues douces… des écologistes, féministes, pacifistes, homos3xuels, Noirs et Amérindiens, bref un melting-pot de citoyens inquiets. «J’ai peur que Trump ne renverse tout un tas de droits que nous avons acquis», affirme une étudiante venue de Boston en réajustant son foulard sur son nez, tout en déplorant les violences du jour.
Les incidents, causés par un «petit groupe de manifestants» selon la maire de Washington Muriel Bowser, ont conduit la police à procéder à 217 arrestations.
Plus tôt, des affrontements moins violents avaient opposé la police et plusieurs centaines de jeunes, portant pour nombre d’entre eux vestes à capuche et foulards noirs caractéristiques du groupe Black Block, un mouvement radical et souvent violent.
Des vitrines avaient déjà été brisées et des voitures endommagées. «Les dégâts matériels ne me dérangent pas», a expliqué sur place Scout Holiday, 21 ans, une étudiante à l’université du Michigan.
«C’est ce qui arrive quand les gens sont en colère, et il y a beaucoup de raisons d’être en colère aujourd’hui».
A Londres et Paris d’autres marches en soutien devraient aussi voir le jour