USA : Il crée une collecte de fonds pour que les racistes cotisent pour le renvoyer en Afrique
Voyons voir si les gens mettent leur argent là où leurs bouches sont racistes
« Je me souviens la première fois que quelqu’un m’a dit de retourner en Afrique. Je me souviens j’avais à 11 ans et j’étais assez confus, parce que tout ce que je savais, c’est que je venais du New Jersey. »
Renvoyer les » nègres » en Afrique est sans aucun doute le vœu le plus cher aux personnes racistes notamment aux Usa. Aujourd’hui, un homme veut permettre aux racistes qui le souhaitent, d’exaucer ce vœu, du moins en ce qui le concerne, en participant à une collecte dont il est lui-même l’initiateur.
Larry Mitchell qui réside dans l’Indiana, a donc créé sa page de collecte de fond qu’il a nommé GoFundMe et accepte l’argent de racistes afin qu’ils puissent le renvoyer en Afrique.
« Voulez-vous que je retourne en Afrique ? Je serai heureux de partir. Vous pouvez aider à réaliser votre rêve et le mien aussi … J’accepte tous les dons … Ku Klux Klan, Skins Heads et toute autre personne qui entretient ce même désir est invitée à faire un don … Merci.. Dieu vous bénisse, vous et l’Amérique … », indique Mitchell sur la page.
Jusqu’à présent, il a soulevé un peu plus de 1000 $. Des dons mais aussi des commentaires se succèdent sur cette page de collecte au fil des jours. Une personne cachée sous le pseudonyme de » Fedup Whiteguy » lui a transféré 45 $ et a émis ce souhait : « Tu ferais mieux de ne pas revenir ». Mais il y a des personnes qui ont applaudi l’initiative de Mitchell.
« Je lis constamment des commentaires en ligne de milliers de personnes, disant qu’ils sont prêts à payer le retour en Afrique. (…) Mettez votre argent là où votre bouche se trouve, » écrit Roy Sisson, un homme de race blanche.
Jusqu’où le racisme peut-il conduire ses adeptes ? Sont-ils prêts à encourager l’initiative de Mitchell et à contribuer à la réussite de cette collecte rien que pour satisfaire leur haine pour ceux qu’ils appellent « nègres » ? L’avenir nous le dira.
