Une mère emprisonnée pour avoir pretendu être « victime » de l’attaque terroriste à Paris en 2015
Une mère mariée s’est vue infliger une peine d’emprisonnement, lundi dernier, après avoir affirmé être blessée lors des attentats terroristes de Paris en 2015, pour bénéficier aussi d’une indemnisation.
Laura Ouandjli, âgée de 24 ans, a déclaré « ce que j’ai fait était inacceptable » et s’est mise à pleurer après avoir été condamnée par une cour criminelle à Versailles. Elle a admis avoir menti lorsqu’elle a dit être à Carillon, où 15 personnes ont été assassinées par les terroristes de l’état islamique, le 13 novembre 2015.
Une attaque terroriste contre la ville de Paris, au cours de laquelle 130 victimes ont été enregistrées, soit par des tirs automatiques ou des explosifs.
Elle s’était présentée en décembre 2015 au commissariat des Mureaux, dans les Yvelines, pour porter plainte, prétendant avoir été «gravement blessée à un bras». Pour étayer ses dires, elle présentait son bras en écharpe, produisait des certificats médicaux et une photo de sa blessure. Mais elle disait «avoir été soufflée par une explosion», alors que la terrasse du Carillon a été attaquée au fusil d’assaut.
Les officiers l’ont immédiatement trouvé suspecte parce que les terroristes au Carillon n’utilisaient que des fusils Kalachnikov.
Lors d’une courte enquête menée par des policiers antiterroristes qui ont découvert qu’il y avait «plus d’incohérences» dans ses propos, Ouandjli a été accusé de tentative de fraude.
Après avoir été condamnée à une année de prison, Ouandjli a déclaré:
«Je m’excuse auprès de la police, des juges, des avocats, des parties civiles et des victimes.» Les vraies victimes ont énormément souffert et j’ai joué pour de l’argent. C’était idiot et enfantin. Quand j’ai pris conscience des faits, il était trop tard.
« Il a fallu un clic, la naissance de ma fille pour me changer. Après aujourd’hui, le tribunal n’entendra plus de moi ».
Ouandjli, qui a également été condamné à payer 1 euro symbolique en dommages-intérêts à un fonds pour les victimes terroristes, a eu un bébé en mai, et a affirmé qu’elle avait des difficultés financières.
