Les enseignants et chercheurs du Gabon, dans le souci de se faire entendre, ont démarré depuis le mardi une grève illimitée. Protestation qui ralentit depuis le fonctionnement normal des Universités.
A la suite de l’appel lancé par le SNEC, un des principaux syndicats des universités et grandes écoles du Gabon, les enseignants et chercheurs sont sortis nombreux pour protester. Et plusieurs raisons sont au cœur de cette grève.
En effet, les enseignants et chercheurs, en plus du paiement de leurs primes, revendiquent leur situation administrative, à savoir, recrutement à la fonction publique, avancement, soit définitivement régularisée.
Ensuite, les enseignants et chercheurs demandent au gouvernement gabonais de renforcer la capacité d’accueil des universités. De sorte à ce que le surpeuplement dans les salles baisse. Parce que ce sont des espaces de 8000 places qui accueillent plus de 50000 étudiants par an.
C’est avec des chaises et des pancartes posées devant l’entrée principale de l’université Omar Bongo, que les enseignants ont décidé de faire entendre toutes ces revendications. selon eux, cette grève se poursuivra jusqu’à ce que le gouvernement gabonais règle tous ces soucis. Une décision qui n’est favorable à personne puisqu’elle paralyse toutes les activités pédagogiques des universités et grandes écoles. Le gouvernement du Gabon n’a jusqu’à présent pas réagi à cette grève illimitée.