Politique

Un « montage » derrière l’arrestation de Laurent Gbagbo, selon Mediapart

Nos confrères du site Mediapart ont publié il y a quelques jours, un article qui révèle un « montage » derrière l’arrestation de Laurent Gbagbo pendant la crise Post-électorale de 2011 en Côte d’ivoire. D’après ce média, il y aurait des documents qui témoignent de ce montage conçu par l’ex-procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo pour transférer l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, derrière les barreaux à La Haye.

Pour réussir le coup, le très sérieux site d’investigations Mediapart explique qu’il y avait un réseau bien organisé composé de  Luis Moreno-Ocampo l’ex-procureur de la CPI, la diplomatie française et le pouvoir d’Alassane Ouattara.

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Une révélation sur l’affaire de Laurent Gbagbo qui pourrait relancer le problème de la crédibilité et de l’impartialité de la CPI. Cette haute cour de justice travaille t-elle en toute objectivité au regard de cette grave révélation que vient de faire Mediapart?

Une « opération aux airs de Françafrique »

Visiblement, si l’on s’en tient à ce média en ligne, l’arrestation et le transfèrement de Laurent Gbagbo vers la CPI (Cour Pénale internationale) seraient  une « opération aux airs de Françafrique ».

Ce journal pousse le bouchon plus loin en indiquant avoir mis en ligne un document « confidentiel » du Quai d’Orsay qui « révèle » que « la Cour pénale internationale a demandé en avril 2011 de garder prisonnier le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo ».

A en croire  Mediapart, Laurent Gbagbo est victime d’un montage politico-judiciaire orchestré par l’ancien procureur Luis Moreno-Ocampo, quelques diplomates français et le pouvoir de Ouattara parce qu’au moment de l’arrestation de l’ex-chef d’Etat ivoirien le 11  avril 2011, dans sa résidence de Cocody, la Côte d’Ivoire n’avait pas encore ratifié le statut de Rome sur l’adhésion du pays à la Cour pénale internationale.

Malgré cela, l’équipe d’Ocampo a demandé à la diplomatie française, précisément au directeur du Quai d’Orsay d’Afrique que Ouattara ne relâche pas Gbagbo « le temps qu’un Etat de la région renvoie l’affaire à la CPI au plus vite ».

Selon Mediapart, Luis Moreno-Ocampo ne disposait d’aucune base légale pour incriminer Laurent Gbagbo dans les exactions passées.  Et c’est la preuve que le procureur de l’institution avait outrepassé son devoir de réserve face à certains protagonistes de la crise au détriment des autres.

Oscar Mbena

Bonjour, je suis Oscar MBENA. Je vous invite à lire mes articles sur l'actualité politique, les faits de société, le sport, la santé et la culture.   oscarborel@afrikmag.com

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