Alors que qu’un coq a été dressé pour participer au combat illégal de gallinacés, l’animal a mortellement touché un policier philippin sur son artère fémorale lorsque ce dernier intervenait pour mettre un terme à cette pratique actuellement illicite dans le pays.
La cuisse gauche du lieutenant du policier a été tranchée par l’ergot artificiel de l’animal constitué d’une lame en acier, objet régulièrement utilisé dans ce type de combat pour le rendre plus «spectaculaire».
C’est juste à son arrivée à l’hôpital que le policier a succombé à ses blessures. « C’est la première fois en 25 ans de carrière que je perds un homme à cause de l’éperon d’un coq », a déclaré le colonel Arnel Apud, chef de la police provinciale.
Trois personnes ont été interpellées et sept coqs confisqués. Trois suspects sont toujours en fuite.
Aux philippines, les combats de coqs sont autorisés le dimanche, les jours fériés ou encore lors des fêtes locales. Cependant, il est interdit d’organiser les combats de coq depuis la propagation du coronavirus.
Dans le collimateur des associations de protection des animaux, cette pratique reste légale en France dans les régions où il existe une «tradition ininterrompue». C’est le cas dans les Hauts-de-France, en Martinique, Guadeloupe et à la Réunion.
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