Vladimir Poutine est sans commune mesure lorsqu’il s’agit de parler directement à ses adversaires occidentaux. Balayant du revers de la main toutes les accusations contre son armée, Poutine met en garde contre toute intention de l’OTAN d’appliquer une » no fly zone » au dessus de l’Ukraine. C’est clair, il s’agira d’une déclaration de guerre à la Russie qui réagirait conséquemment.
Vladimir Poutine défend mordicus les intérêts de la Russie. Sur cette question, il demeure inflexible et intransigeant. Dans son offensive en Ukraine, il n’entend surtout pas avoir affaire avec les Occidentaux. Et les menaces qu’il a proférées au début de son entrée en Ukraine, il les réitère pour ceux qui ne le prennent pas au sérieux. Il va entrer en guerre avec quiconque attaque d’une manière ou d’une autre les soldats russes en opération.
Vladimir Poutine considère d’abord que les sanctions à l’égard de son pays sont une déclaration de guerre des pays occidentaux. Le chef du Kremlin va plus loin en menaçant les pays occidentaux. Pour Poutine, personne en Europe ne devrait songer à mettre en péril la sécurité des soldats russes en Ukraine. Aussi, a-t-il insisté sur le fait qu’une tentative d’envoi d’avions de l’OTAN en Ukraine constituerait un casus-belli, une déclaration de guerre que la Russie va traiter comme telle.
« Nous entendons qu’il serait nécessaire de mettre en place une zone d’exclusion aérienne. Mais il est impossible de faire cela depuis le territoire ukrainien, c’est seulement possible de le faire depuis le territoire de pays voisins », a déclaré le chef du Kremlin. Aussi, la participation d’un autre Etat dont le territoire serait utilisé pour « créer une menace envers nos militaires » serait considérée comme un cobelligérant, a prévenu Poutine.
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Des tentatives de facilitation existent, pour autant. Depuis quelque heures, le Premier Ministre israélien est sur le territoire russe pour échanger avec Vladimir Poutine. Une rencontre au sommet qui promet. Les deux pays entretiennent des relations bien cordiales qui font que Moscou intervient difficilement dans les dossiers du Proche-Orient. Idem pour Israël qui ne prend pas de position radicale depuis l’intervention de Poutine en Ukraine.