La Russie veut confondre ses détracteurs devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Accusée de crimes de guerre dans une ville de l’Ukraine, Boutcha, La Russie a demandé à travers son représentant à l’ONU, une réunion du Conseil de Sécurité. Dimitri Polianski veut montrer au monde entier que les images diffusées à profusion sur un présumé massacre des Russes à Boucha relève de la propagande.
La Russie a demandé hier une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour statuer sur les « provocations haineuses » commises selon elle par l’Ukraine à Boutcha. Dans cette ville ukrainienne les troupes russes sont accusées d’atrocités contre des civils. Depuis 48 heures, les médias occidentaux relayent des images censées être celles de massacres délibérés de populations civiles.
Moscou a observé un silence, analysé les images et commence à densifier sa réponse, face au tollé général. « A la lumière des provocations haineuses des radicaux ukrainiens à Boutcha, la Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi 4 avril », a tweeté l’ambassadeur adjoint de la Russie aux Nations unies, Dimitri Polianski. Lors de cette réunion, la Russie veut démontrer que les autorités ukrainiennes essaient de salir les soldats russes et ternir l’image de la Russie.
Tôt dans la journée du Dimanche, le président Zelensky, tout feu tout flamme s’est laissé à des accusations contre la Russie. Je veux que tous les dirigeants de la Fédération de Russie voient comment leurs ordres sont exécutés. Ce genre d’ordres (…). Et ils ont une responsabilité commune. Pour ces meurtres, pour ces tortures, pour les bras arrachés par des explosifs (…) Pour les balles tirées dans la nuque », a-t-il déclaré, passant de l’ukrainien au russe, dans un message vidéo.