Il y a un nouveau roi de la division des poids lourds de l’UFC (Ultimate Fighting Championship), et c’est un monstre nommé Francis Ngannou.
Ngannou est devenu le champion – et a pris sa revanche après sa défaite par décision en 2018 contre Stipe Miocic – avec un KO dévastateur au deuxième round de Miocic samedi soir lors de l’événement principal de l’UFC 260 à l’UFC Apex à Las Vegas.
Le match revanche a présenté une version beaucoup plus équilibrée de « The Predator ». Il bougeait, déployait quelques coups de pied dans les jambes et a démontré une meilleure défense contre le retrait contre l’homme largement reconnu comme le plus grand poids lourd de l’histoire de l’UFC. Miocic a vu un combattant complètement différent cette fois-ci et portait la confusion sur son visage alors qu’il luttait pour trouver un chemin à l’intérieur lors du premier round.
Après avoir absorbé quelques coups de pied dans les jambes, Miocic a tenté de se cacher sous Ngannou et d’obtenir un retrait.
Lors du deuxième round, Ngannou s’est lancé dans le combat en envoyant des gauches à plusieurs reprises jusqu’à ce que Miocic, toujours aussi coriace, finisse par lâcher prise. Une série de coups de marteau au sol a finalement mis fin au combat.
Ngannou a déclaré que les leçons apprises lors de son premier combat contre Miocic, que ce dernier a remporté par une décision unanime unilatérale, l’ont aidé à apprendre où il devait s’améliorer.
Contrairement au premier combat, l’approche conservatrice de Ngannou samedi lui a permis d’entrer dans le deuxième tour avec plus d’énergie, ce qui lui a permis de maintenir la pression. Miocic a suivi Ngannou et s’est retrouvé du mauvais côté d’un coup sec qui l’a mis à terre.
La victoire est la cinquième consécutive pour Ngannou.
Francis Ngannou, est né le 5 septembre 1986 à Batié (Cameroun). C’est un pratiquant d’arts martiaux mixtes (MMA) camerounais.
Âgé de 34 ans, il compte désormais 16 victoires contre 3 défaites dans l’Ultimate Fighting Championship (UFC), dont il est désormais l’homme à battre dans cette catégorie. Quel parcours du combattant pour ce colosse (1,93 m, 113 kg) qui a quitté son Cameroun natal en 2013 pour Paris, où il a un temps dormi dans la rue. « C’est l’histoire d’un jeune qui n’a pas eu beaucoup de chance dans la vie mais qui ne s’est pas résigné, qui s’est permis de rêver. Je combats contre un sort qui m’était destiné, une situation à laquelle j’étais condamné », racontait-il à l’AFP, en 2018 avant son premier duel avec Miocic.