Six personnes sont mortes en Tunisie après qu’un policier a abattu un collègue et ouvert le feu sur une synagogue vieille de 2 500 ans. On ne sait pas trop les motivations du tireur. L’enquête vient de s’ouvrir sur ce drame en Tunisie.
L’agresseur a tué son collègue de la Garde nationale avec son arme de service dans une installation navale sur l’île de Djerba avant de saisir des munitions et de se rendre dans une synagogue et de tirer sur des policiers et des visiteurs mardi. Le tireur a ensuite été abattu par des agents de sécurité. Il n’a pas été identifié publiquement. Sûrement que l’enquête en cours permettra d’en savoir un peu plus sur l’homme et ses motivations criminelles.
Parmi les personnes tuées figuraient deux cousins juifs – l’un français et l’autre israélo-tunisien – ainsi qu’un policier décédé sur les lieux et un deuxième policier décédé à l’hôpital aujourd’hui. Huit autres personnes ont été blessées – quatre policiers, dont un dans un état critique, et quatre civils. L’ancien ministre du Tourisme, René Trabelsi, a déclaré que l’agresseur était arrivé en quad et portait un gilet pare-balles.
L’attaque s’est produite lors d’un pèlerinage juif annuel au temple Ghriba, vieux de 2 500 ans, l’une des plus anciennes synagogues d’Afrique. On ignore si les civils tués étaient des pèlerins. Des vidéos circulant en ligne montraient des visiteurs paniqués courant tandis que des coups de feu retentissaient. Ce n’est pas la première fois que la communauté juive en Tunisie est la cible d’extrémiste cagoulé.