Il y a sept ans jour pour jour, la loi sur la couverture maladie proposée par Obama était signée. Dans la soirée de ce jeudi 23 mars, il sera décidé de l’abrogation ou non de cette loi. Donald Trump avec sa « Trumpcare » réussira-t-il à démanteler la loi de son prédécesseur ?
Le contenu de la « Trumpcare »
14 millions de personnes perdront leur couverture santé l’an prochain si le projet de loi républicain est voté. La proposition de loi républicaine, dont le nom officiel est American Health Care Act (AHCA), annule par exemple l’amende infligée à ceux qui ne souscrivent pas à une couverture santé, réduit le financement de Medicaid, le programme pour les pauvres et les handicapés, et modifie les subventions qui aident les particuliers à s’assurer.
Pour que la loi soit adoptée, elle doit recueillir 216 voix. Et 237 Républicains siègent à la chambre.
Incertitude même au sein du camp républicain
Malgré la majorité dont dispose les Républicains à la Chambre des représentants, l’issue du vote reste incertaine, pour concrétiser ce qui était une promesse majeure de campagne de Donald Trump.
En effet, le Freedom Caucus, qui représente les ultraconservateurs républicains, tendance libertarienne, a fait savoir que plus de 25 de ses membres étaient opposés au projet de loi. Car dans son état actuel, la « Trumpcare » est jugée encore trop proche de l’Obamacare. Les conservateurs souhaitent supprimer les « prestations essentielles » en matière de santé, c’est-à-dire les dépenses qu’une assurance-maladie doit obligatoirement couvrir, comme les soins liés à la maternité ou les soins aux urgences.
A côté de cela, Trump avait essayé de rendre le texte assez proche des revendications des ultra conservateurs. En faisant cela, il se met à dos certains républicains modérés. En effet, ces républicains modérés estiment la nouvelle version du texte nocive pour les Américains. La loi ferais perdre l’assurance maladie à plus de 14 millions d’américains.
Obama est sorti de son silence
Attaquant la « Trumpcare » Obama déclarait dans la matinée du 23 mars : « Nous devrions toujours partir d’un postulat : tout changement apporté à notre système de santé doit le rendre meilleur, pas pire pour les travailleurs américains »
La suite sera connue dans quelques heures.