Le samedi 18 février, lors d’un grand rassemblement aux airs de campagne électorale à Melbourne, en Floride, Donald Trump a assuré que sa présidence se déroulait « sans heurt ». Dans un discours au ton et au contenu identiques à ses meetings de campagne en 2016, le président des Etats-Unis s’en est pris une nouvelle fois aux médias généralistes « malhonnêtes » qu’il accuse de propager des « mensonges », des « fausses informations ». Il a notamment cité Thomas Jefferson, le troisième président des Etats-Unis : « On ne peut plus croire ce que l’on voit dans les journaux ».
Il a promis de continuer à relancer l’emploi et de proposer une réforme du système de santé dans les semaines à venir. « Nous allons abroger et remplacer l’Obamacare », a-t-il lancé, sous les applaudissements de ses supporteurs.
Mais bien avant son déplacement du samedi, Donald Trump avait animé une conférence de presse. Se croyant toujours dans la peau d’un candidat à la présidentielle, le 45ème président États-Unis, ne s’est pas empêché de s’attaquer à son prédécesseur Barack Obama. Lors de ses échanges avec lés médias sur son premier mois à la Maison Blanche, marqué par des mesures fortes mais aussi par plusieurs défections.
«Notre administration a hérité de nombreux problèmes, au niveau du gouvernement et de l’économie. Pour être honnête, j’ai hérité d’un foutoir. C’est un foutoir. Chez nous et à l’extérieur. Un foutoir !», a lancé Donald Trump en conférence de presse à la Maison Blanche le 16 février.
Dans la foulée de son attaque contre Barack Obama, le nouveau président des Etats-Unis a poursuivi : «Les emplois s’enfuient du pays, vous voyez ce qu’il se passe avec toutes les entreprises quittant notre pays, vers le Mexique ou d’autres endroits. Des faibles revenus, des faibles salaires, une instabilité massive à l’étranger, peu importe où vous regardez. Le Moyen-Orient : un désastre. La Corée du Nord : nous nous en occuperons, les gars.»