Trois femmes accusent Donald Trump de comportement s*xuel déplacé
Le lundi 11 décembre 2017, trois femmes qui avaient déjà accusé Donald Trump de comportement s*xuel déplacé l’année dernière, ont à nouveau témoigné contre le président américain. Ces dernières exigent l’ouverture d’une enquête par le congrès. Les trois femmes, dont l’âge varie entre 30 et 70 ans se sont exprimées lors de leur passage à l’émission matinale today à la chaîne NBC animée par Megyn Kelly.
Rachel Crooks a expliqué que les faits se sont produits en 2005 alors qu’elle n’avait que 22 ans. Elle a raconté que le milliardaire l’avait embrassé sur la bouche sans son consentement alors qu’elle travaillait comme réceptionniste à la Trump Tower. Elle a expliqué s’être sentie « un peu menacée« , comme si elle n’avait « pas le choix« .
Jessica Leeds pour sa part accuse l’homme d’affaires de l’avoir touchée sans son consentement dans un avion dans les années 70. « Il avait ses mains partout, il m’embrassait et me touchait« , a-t-elle témoigné.
Samantha Holvey a expliqué pour sa part que Donald Trump avait rencontré les participantes au concours de beauté Miss USA dans les coulisses et qu’il les avait fait savoir qu’elles étaient « un morceau de viande« . « Je me suis sentie vraiment choquée, salie par ce qui s’était passé. Ce n’est pas ce à quoi j’avais accepté de participer. » a-t-elle déclaré.
Quelques temps après, le porte-parole de la Maison Blanche a démenti ces accusations au moment où la diffusion de l’émission se déroulait: « Ce sont des accusation fausses, contestées dans la plupart des cas par des témoins directs et dont on a déjà parlé l’an dernier durant la campagne présidentielle. » Et d’ajouter que « le timing et l’absurdité de ces fausses déclarations, ainsi que l’écho et l’ampleur qu’elles prennent, montrent bien qu’elles sont motivées politiquement. »
Nikki Haley l’ambassadrice américaine à l’ONU a expliqué qu’elle souhaite que les accusations dans ce genre de cas puissent être entendues officiellement. « Je crois que chaque femme qui s’est sentie violée ou mal traitée de quelque manière que ce soit doit avoir le droit de parler et de se faire entendre. Et pour le président, c’est la même chose. »