Voici les trésors nutritionnels cachés dans les petits pois
Les petits pois, pois de jardins, ou pois potagers sont les jeunes graines vertes de variétés cultivées du pois. Ils sont récoltés après leur développement dans les gousses et avant leur maturité. En effet, dans chaque petite boule verte se cache un trésor nutritionnel.
Les petits pois sont consommés comme légumes frais. De plus, ils sont plus énergétiques (81 cal/100 g) que la majorité des légumes verts.
Ils sont aussi intéressants pour leur apport en sucres solubles, en lysine et en fibres, composées en majorité d’hémicelluloses lorsqu’ils sont jeunes. Les petits pois sont aussi une bonne source de vitamine C (acide ascorbique) avec 25 mg/100 g.
Leur consommation s’est étendue tout au long de l’année grâce aux techniques de conservation modernes (appertisation, surgélation). L’expression « petits pois » désigne aussi, par métonymie, les gousses, ou cosses, qui enferment les graines, ainsi que les plantes qui les produisent.
Les petits pois renferment de nombreux minéraux, des oligoéléments, des vitamines du groupe B, de la vitamine C et des fibres douces, faciles à assimiler quand ils sont primeurs. Ils possèdent aussi deux pigments antioxydants indispensables à la santé de la rétine : la lutéine et la zéaxanthine. Autant de raisons pour en ajouter une poignée (frais ou congelés) dans une soupe, un plat de pâtes, de riz ou de boulgour.
De plus, une étude chez l’humain a démontré que la lutéine du pois vert était plus biodisponible.
C’est à dire qu’elle est mieux absorbée par l’organisme que celle d’autres légumes comme l’épinard. La lutéine et la zéaxanthine s’accumulent dans la macula et la rétine de l’œil. En outre, elles le protègent ainsi d’un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages. D’ailleurs, les données d’une revue de la littérature scientifique indiquent qu’un apport régulier de lutéine et de zéaxanthine est associé à un risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies de l’œil.