Togo : Un homme cocu livre son rival à la vindicte populaire (image d’archive)
Un homme d’une quarantaine d’année a été sauvé de justesse des mains de la ‘’justice populaire’’ après sa confession dans un quartier périphérique de Lomé, la capitale Togolaise. C’est le mari cocu qui a voulu que la vindicte populaire lui règle son cas après l’avoir surpris avec sa femme dans une situation embarrassante pour le couple.
Il a suffi juste d’un cri ‘’au voleur’’ pour que les jeunes du quartier d’Adidogomé à Lomé se mobilisent pour poursuivre ‘’le voleur de femme d’autrui’’. L’homme ne pouvait pas échapper avec sa moto à la vigilance, à la force et à la vitesse de la jeunesse du quartier. Les jeunes se sont organisés à leur façon pour ‘’barrer la route aux voleurs et aux bandits de grands chemins’’ explique un habitant du quartier.
C’est au moment où certains jeunes surexcités s’apprêtaient à le molester qu’un vieillard s’approcha du groupe pour dire : « Vous savez que chez nous en Afrique, on dit souvent que même avant d’égorger un coq il faut lui donner de l’eau ». Autrement dit il faut ‘’écouter le monsieur avant de le condamner et d’appliquer la vindicte populaire’’.
C’est alors que la foule commença par chercher le ‘’plaignant’ ’Il n’y avait personne pour endosser cette responsabilité. L’homme à genoux à côté de sa moto, en toute sueur s’écria : « Je ne suis pas un voleur et je n’ai rien volé ici. Je suis plutôt venu chez une femme d’autrui qui est en fait mon ex-copine ». Et pour donner la preuve il montra du doigt un homme et sa femme qui avançaient vers la foule. Le couple reconnait les faits et la femme ajoute : « je l’ai invité moi-même à venir parce que ce monsieur ne s’occupe pas bien de moi la nuit… »
La foule s’éclata de rire et ‘’le voleur de femme d’autrui’’ fut libéré après quelques conseils des anciens du quartier. Quant au cocu, il lui a été conseillé d’assumer sa responsabilité la nuit ou carrément de commencer par chercher une autre femme.