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Test d’un vaccin contre le virus Ebola: Les camerounais exigent plus d’informations

la communauté internationqle s’active à trouver des voies et moyens pour barrer définitivement la route à cette épidémie du virus Ebola qui a fait des ravages au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.

Au Centre agréé de l’hôpital régional de Bamenda (Nord-Ouest), l’un des deux sites choisis par les autorités camerounaises, l’on a déjà 170 personnes enregistrées qui ont acceptées de se soumettre volontairement au test du vaccin contre la fière à virus Ebola. Sauf que, la campagne a été stoppée sur instruction des autorités sanitaires. Celles-ci attendent de faire le point sur le débat qui bat son point autour de cette campagne. En effet, les habitants de la ville se plaignent de la sous information sur la campagne. D’où la désinformation et l’idée qui se répand selon laquelle la maladie est en train d’être injectée aux personnes saines.

André Mama Fouda, Ministre de la Santé Publique (MINSANTE) a donné un point de presse à Yaoundé mercredi 18 novembre, pour éclaircir les zones sur ce test du vaccin à virus Ebola.

«Cette phase II vise à recueillir les données fiables sur la sécurité d’emploi et l’immuno génicité du vaccin après une dose intramusculaire unique du vaccin expérimental.

Ainsi, les effets secondaires éventuels seront enregistrés chez tous les sujets et la qualité de la réponse immunitaire, ce pendant un an», a souligné le MINSANTE.

Notons qu’au Cameroun, deux sites ont été sélectionnés par le Ministère de la Santé Publique: le Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé et l’hôpital régional de Bamenda. Et chaque site va inclure deux cents sujets, apprend-on.

«L’essai a reçu l’autorisation du Comité national d’éthique et de la Division de la recherche opérationnelle en santé du ministère de la Santé publique, et vient de débuter fin du mois d’octobre»,

a souligné André Mama Fouda.

Pour rassurer les populations, André Mama Fouda a mentionné que

«les deux sites disposent des capacités de vaccination, des suivis cliniques, d’analyse de laboratoire. Et en cas d’urgence médical, un système de référence au Centre des urgences de Yaoundé, au Centre hospitalier d’Essos, de même qu’au service des urgences de l’hôpital régional de Bamenda, ce dispositif a été mis en place».

Il est à noter que, le recrutement des sujets se fait d’une manière volontariste et consentante dans diverses communautés de Yaoundé et Bamenda et ces tests exigent que les sujets qui souhaitent y prendre part soient en bonne santé.

Qu’en pensez-vous ?

Source : africapresse.com

 

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