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Test d’un vaccin contre le Covid-19 en Afrique: après la vive polémique, les deux chercheurs réagissent

Après avoir élaboré un vaccin, un chercheur et un médecin ont émis l’idée de tester le vaccin dans les pays africains, pour lutter contre le coronavirus. Après cette proposition, plusieurs personnalités sont montés au créneau pour dénoncer cette ambition. Le chercheur et le médecin français, Jean-Paul Miraa, qui nourrissaient cette ambition ont présenté leurs excuses le vendredi 3 mars 2020.

C’est sur la chaîne LCI que les chercheurs ont émis ouvertement l’idée de tester leur découverte dans les pays africains. Cette proposition a causé des vagues d’indignation sur les réseaux sociaux. Certaines personnalités dont l’international ivoirien, Didier Drogba et le camerounais Samuel Eto’o ont ouvertement exprimé leur mécontentement vis-à-vis de cette ambition.

Le vendredi soir, indiquant qu’aucun propos raciste n’a été tenu lors de l’interview, le chercheur, Camille Locht et le médecin français désireux d’accomplir ce projet, ont présenté tour à tour leurs excuses.

L’institut Inserm où travaille le chercheur Camille Locht, a produit un communiqué dans lequel il indique que « les conditions dans lesquelles cette interview a été menée n’ont pas permis (à Camille Locht) de réagir correctement ». Poursuivant l’institut indiqué qu’« il s’en excuse et tient à préciser qu’il n’a tenu aucun propos raciste ».

Quant au médecin Jean-Paul Mira, c’est à travers un communiqué de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) qu’il a présenté ses « excuses les plus sincères » à « celles et à ceux qui ont été heurtés, choqués, qui se sont sentis insultés par des propos que j’ai maladroitement prononcés sur LCI cette semaine ».

Selon ses avocats, Me Gabriel Dumenil et Marc Bailly le médecin subit des menaces de mort depuis le vendredi. « Depuis hier, (le médecin) subit ainsi que sa famille des menaces de mort réitérées et très inquiétantes. Il a été contraint de déposer plainte » pour « menaces de mort » sur personnel soignant et « appels téléphoniques malveillants », indiquent-ils.

Notons qu’en Afrique le taux de contamination et de mort du COVID-19 est relativement bas par rapport à celui de certains pays européens, dont l’Italie, la Belgique et bien d’autres pays.

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