Les auditions du procès de l’Imam Ndao et de ses co-accusés se poursuivent. Ce jeudi, le juge a entendu un homme du nom de Moustapha Diatta. Contrairement aux autres prévenus qui ont été épinglés au cours d’une enquête, lui a été dénoncé par les parents de l’épouse de son ami Abdallah Ba.
Lorsqu’ils ont appris que leur fille Ndeye Sy s’était rendue en Libye avec ses enfants, ils ont vite alerté la police. C’est ainsi qu’ils ont mentionné le nom de Moustapha Diatta qui, selon eux, serait mêlé à ce voyage.
Des munitions en vrac retrouvés chez lui
Lorsqu’il a été interpellé, les limiers ont tout de suite fait une perquisition chez lui. Dans sa maison, les agents de la police trouvent en vrac des munitions de calibre 4.5 mais pas d’arme. Au juge de lui demander à quoi ces munitions étaient destinées et comme réponse, Diatta affirme qu’il pratique de la chasse aux pigeons.
Il ajoute alors qu’il s’est procuré, légalement, un fusil Hatsan 135 à l’armurerie, après des renseignements du Major. Pourtant, l’arme qu’il dit s’être procuré n’a pas été retrouvée chez lui. L’accusé affirme l’avoir revendu à un de ses beaux-frères.
Le voyage de son ami en Libye
Moustapha Diatta a également été interpellé sur le voyage de son ami Abdallah en Libye. Ce dernier avoue avoir été au courant de ce voyage et qu’il l’en a même dissuadé sans succès. «Je l’en avais dissuadé parce que j’avais un ami qui est mort sur la route de la Libye».