Le Président français Emmanuel Macron a qualifié mardi d’ « inacceptables » les critiques du président syrien Bachar el-Assad, qui a accusé la France de soutenir le terrorisme.
La France a lutté depuis le début contre l’ennemi commun qui est « Daech », a indiqué M. Macron, ajoutant que la priorité militaire de son pays était de combattre l’EI, à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
Lundi, Bachar el-Assad a porté des accusations contre la France en réponse à Emmanuel Macron qui avait estimé qu’il devrait « répondre de ses crimes ».
La réaction du Président français faisait suite à l’échec des pourparlers entre le régime syrien et l’opposition initiée par l’ONU.
« La France a été le porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès les premiers jours (…) Celui qui soutient le terrorisme n’a pas le droit de parler de paix et n’a même pas le droit de s’ingérer dans les affaires syriennes », a déclaré el-Assad.
Selon le président français, « si nous voulons construire un processus de paix qui conduira à la stabilité, nous nous devons de mettre les parties autour de la table et construire une transition qui permettra, non pas le statu quo durable, (mais une transition) qui conduirait à faire vivre des millions d’opposants hors des frontières ».
« Je ne crois pas que la Syrie se résume à Bachar al-Assad », a-t-il encore ajouté, dénonçant les « puissances extérieures qui voudraient imposer une paix qui viendrait d’eux ».
Lundi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait lui aussi répondu au président syrien depuis Washington : « Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion ».