Au Zimbabwe, un député a été traduit en justice pour motif de tentative de coup d‘Etat contre l’actuel président, Emmerson Mnangagwa.
Le député Job Sikhala, vice-président du principal parti d’opposition du Zimbabwe, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a été arrêté en juillet, après avoir critiqué le gouvernement lors d’un rassemblement dans la province du sud de Masvingo.
Par la suite libéré sous caution , il a comparu, lundi, devant un tribunal, sur des accusations de tentative de renversement du président Mnangagwa « par des moyens inconstitutionnels », selon le tribunal de Masvingo.
« La poursuite de Sikhala n’est qu’un harcèlement du législateur de l’opposition par le biais du système de justice pénale », rapporte à l’AFP un groupe d’avocats des droits de l’homme.
Mnangagwa a accédé au fauteuil présidentiel zimbabwéen en 2017, suite à un coup d’État qui a renversé le dirigeant de longue date, Robert Mugabe.