Un regain de tension s’observe dans les relations franco-maliennes. La France dont l’armée a été chassée du Mali garde toujours une dent contre Bamako. Et trouve toujours l’occasion d’en faire payer le prix aux Maliens par des mesures draconiennes. Sa dernière décision ne passe pas et pousse les autorités de la Transition à réagir immédiatement.
Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale annonce avoir appris, « avec surprise, par voie de presse que le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français a classé le Mali en zone rouge au motif de supposées « fortes tensions régionales ». A la suite de cette classification, la France a pris des mesures conservatoires.
« Dans la même foulée, les Services de l’Ambassade de France à Bamako ont suspendu la délivrance des visas et fermé le centre de visas et le centre d’appels « Capago », déclare le ministre des Affaires étrangères du Mali ». Dont la riposte ne s’est pas faite attendre. « En application de la réciprocité, le Ministère suspend, jusqu’à nouvel ordre, la délivrance de visas aux ressortissants français par les services diplomatiques et consulaires du Mali en France.
Ce nouveau développement de l’actualité entre le Mali et la France ne surprend donc personne. Puisque les deux pays sont engagés dans une guerre froide om la France espère faire plier l’échine aux nouvelles autorités de Transition. Mais cette décision française peut s’expliquer par la montée au créneau des Maliens qui se disent disposés à aider l’armée nigérienne dans son éventuel combat contre la CEDEAO.
Depuis l’arrivée au pouvoir des soldats maliens, la France colonisatrice n’est plus la bienvenue. Ses soldats qui disaient venir lutter contre le terrorisme ont tous échoué et ont été priés de partir. La mort dans l’âme ses soldats se sont retrouvés une nouvelle terre d’accueil, le Niger. Une nouvelle terre d’accueil dont les nouvelles autorités disent encore niet à toute présence militaire française.