Quelques jours après le décès du président Idriss Déby, le journaliste camerounais de RFI J. Rémy Ngono a fait une publication sur sa page Facebook officielle, dans laquelle, un rebelle tchadien appartenant au FACT (Front pour l’alternance et la concorde au Tchad) explique les circonstances dans lesquelles le président Déby est décédé et en quoi consiste la suite des opérations.
D’après ce rebelle qui a requis le couvert de l’anonymat, il n’était pas question de laisser Idriss Déby briguer un sixième mandat parce que le pays ne lui appartient pas tout seul.
Sur les circonstances du décès du président Tchadien, ce membre du FACT explique que c’est au cours des violents affrontements de dimanche dans la région de Mao, une ville frontalière avec le Niger, vers 10h du matin heure locale, entre rebelles et l’armée républicaine du Tchad que le président Idriss Déby a été gravement blessé.
Transporté d’urgence à Djamena, il mourra quelques minutes après. Le rebelle tchadien annonce par ailleurs que dans 48 heures, après l’inhumation d’Idriss Déby, ils reprennent la lutte dans le but de pénétrer à Djamena la capitale Tchadienne et chassent le président de la transition autoproclamé Mahamat Idriss Déby.
Un récit qui visiblement laisse bien voir qu’il ne s’agit pas d’un assassinat du président Déby organisé par la France comme voulaient le laisser entendre certaines langues. Les rebelles du FACT revendiquent bel et bien l’assassinat du président Idriss Déby. Toutefois, le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il prendra part aux obsèques du Président Déby.
S’agit-il d’une simple assistance ou une stratégie visant à se rendre au Tchad pour signer de nouveaux accords avec le président de la transition Mahamat Idriss Déby? Seul l’avenir nous permettra de savoir ce qu’il en est réellement.
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