Mahamat Idriss Déby, le successeur du défunt président Idriss Deby Itno, entend corriger les rebelles du FACT, responsables de la mort de son père selon les informations officielles.
L’heure n’est plus à la négociation. Le nouveau président du Tchad monte au créneau après les funérailles de son père Idriss Deby Itno. « L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi. Le Tchad en appelle à la coopération et à la solidarité du Niger (…) en vue de faciliter la capture et la mise à disposition de la justice de ces criminels de guerre », a lâché le chef militaire de 37 ans à la tête du Conseil militaire de transition (CMT) à travers son porte-parole Azem Bermandoa Agouna.
L’armée tchadienne a indiqué ce lundi 26 avril, que 300 assaillants auraient été tués dans les combats le week-end dernier. Cependant, le porte-parole du FACT avait annoncé qu’un accord de cessez-le-feu avait été trouvé pour les funérailles du président Idriss Deby. Et bien, il menaces de riposter à la suite de ces attaques. « S’ils veulent faire la guerre, on fera la guerre. Si on nous attaque, on va répliquer », menace Mahamat Mahadi Ali, le porte-parole des rebelles du FACT.
Il faut dire que la situation est très tendue au Tchad au lendemain de l’enterrement d’Idriss Deby, qui était au pouvoir depuis plus de 30 ans. Les hostilités entre rebelles et gouvernement pourraient bien reprendre cette semaine.
Créé en avril 2016 après scission de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) est un autre groupe rebelle fondé par l’ancien ministre de la Défense d’Idriss Déby Itno, le général Mahamat Nouri.