Le président de la Commission de l’Union Africaine, le Tchadien Mahamat Faki Moussa a vivement condamné la répression brutale et mortelle des manifestants qui contestent l’illégalité du fils d’Idriss Deby, qui entend se maintenir encore au pouvoir deux ans et briguer la magistrature suprême.
« Je condamne fermement la répression des manifestations ayant entrainé mort d’hommes au #Tchad. J’appelle les parties au respect des vies humaines et des biens et à privilégier les voies pacifiques pour surmonter la crise », a écrit le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Un tweet qui intervient à la suite des morts enregistrées lors d’une manifestation ce jour au Tchad.
Les hôpitaux et centres de santé évoquent des morts et des blessés. Selon l’AFP, 5 personnes ont été tuées. Parmi elles, un chanteur et un journaliste. Le décès du journaliste, qui travaillait pour la radio CEFOD, tué par balle ainsi que l’artiste engagé, choquent. Par ailleurs, les sièges des partis de l’actuel Premier ministre et de son prédécesseur, l’UNDR et le RNDT Le Réveil, ont été vandalisés. Le gouvernement de la junte de Déby parle d’une trentaine de morts.
Narcisse Oredjé et l’artiste RAY’S KIM EDM ont succombé à leurs blessures par balles, alors qu’il couvrait pour l’un et prenait par l’autre au mouvement d’humeur contre la confiscation du pouvoir par le clan Déby. Le fils d’Idriss Déby veut facilement brigander le pouvoir en s’installant encore deux ans à la tête du pays, assorti de sa candidature à la présidentielle de 2024.