Afin de trouver une issue au conflit syrien, des négociations entre le régime syrien et les rebelles se tiendront le 23 janvier à Astana, au Kazakhstan. Ces pourparlers, parrainés par la Russie, l’Iran et la Turquie, précéderont ceux que l’ONU organisera à Genève le 8 février. C’est ce qu’a déclaré une source diplomatique russe, mercredi 11 janvier.
« Pour l’heure, il n’y a aucune information sur un report de cette rencontre. À ce jour, la date du 23 janvier reste en vigueur », a déclaré cette source, alors que la Turquie avait récemment averti que les violations répétées du cessez-le-feu instauré fin décembre en Syrie pourraient menacer la tenue de ces négociations entre le régime syrien et les rebelles. La liste des participants est en train d’être formée, a ajouté cette source.
En attendant Genève
Les négociations d’Astana, parrainées par Moscou et Téhéran, soutiens de Damas, ainsi qu’Ankara, qui appuie des groupes rebelles, doivent précéder les pourparlers qui se tiendront le 8 février à Genève sous l’égide de l’ONU.
Aucune des précédentes discussions intersyriennes n’a permis un début de règlement du conflit qui a fait plus de 310 000 morts et des millions de réfugiés depuis 2011.
« Les grands oubliés du conflit syrien… »
Sur le conflit syrien, Charlotte Ornellas qui a eu l’occasion d’interviewer Bacher El Assad lors d’une visite en Syrie faisait le récit ci-dessous.
Les plus grands oubliés dans ce conflit sont les syriens eux-mêmes. À Damas, la vie a repris depuis déjà quelques temps, mais la guerre n’est pas finie malheureusement, non. Les habitants sont privés d’eau et d’électricité par les « rebelles » qui occupent la région de Wadi Barada, non loin de Damas et source d’eau de la capitale syrienne. Le procédé est courant, ces faux rebelles mais vrais terroristes l’ont également utilisé à Alep pendant les cinq dernières années.