Suspendu pendant les préparatifs de la CAN 2021 au Cameroun pour affaire de dopage, l’international Sylvain Gbohouo dit se sentir de plus en plus délaissé. 5 mois maintenant que cette affaire demeure et le gardien attend avec impatience la décision final de la FIFA.
Sylvain Gbohouo, gardien de but des Eléphants de Côte d’Ivoire, a été suspendu par la FIFA en décembre dernier après avoir été testé positif à la trimétazidine. Le médicament Vastarel lui avait été prescrit après un examen de la vision en mars 2021. Ce produit devait soigner une mauvaise circulation du sang au niveau de l’œil droit
La trimétazidine n’aurait cependant rien d’un produit dopant selon un médecin expert du sport. Le gardien tente de toutes les manières de s’expliquer sur cette affaire qui le discrédite jusqu’au point où il a été suspendu de la sélection.
« J’ai fait confiance aux médecins de la sélection qui n’ont visiblement pas fait leur boulot. Ils auraient dû contrôler ce qu’ils m’ont prescrit à l’hôpital (un ophtalmologiste lui a demandé de prendre du Vastarel). Ils devaient savoir si cela était bon ou pas en cas de contrôle antidopage« , a expliqué Sylvain Gbohouo.
Cinq mois après sa suspension, le champion d’Afrique 2015 attend toujours le verdict final de la fédération sportive internationale du football. Se sentant oublié et délaissé l’international espère que son problème sera examiné et réglé surtout avec l’élection du nouveau président de la Fédération Ivoirienne de Football.
« Voilà cinq mois que cette affaire traîne et j’attends toujours la décision finale. Je n’ai plus aucune nouvelle de la fédération. Comme il y a eu des élections, j’espère que le nouveau président (Idriss Diallo a été élu samedi 23 avril à la tête de la Fédération ivoirienne de football ) va essayer de comprendre ce qui s’est passé et m’aider à sortir de cette situation« , a-t-il-souhaité.
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Rappelons que sa prime de qualification à la CAN ne lui a jamais été versée à cause de cette affaire. Il espère aujourd’hui que les membres de la FIFA auront écouté sa version du 27 avril dernier, et estimeront qu’il n’est pas coupable de ce contrôle positif.
