Sous le coup d’un mandat d’arrêt, un autre danger guette Guillaume Soro
Guillaume Soro n’a visiblement pas fini avec les casseroles. Forcé à faire demi-tour suite à un mandat d’arrêt émis par la justice ivoirienne, le président du GPS court un autre danger dû à sa longue absence.
Cette fois-ci, c’est son titre de député que l’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne risque de perdre. C’est l’information livrée par Doumbia Major, un ancien proche du député de Ferkéssédougou (Nord), sur sa page facebook « en cas d’absence prolongée de son poste au-delà de 6 mois pour des motifs en dehors de la maladie, ou d’une mission de nécessité publique, le député absent est considéré comme démissionnaire de fait.
Il sera remplacé par le candidat qui est arrivé en seconde position lors du premier tour de l’élection législative », a écrit le président du Congrès Panafricain pour le Renouveau. Guillaume Soro perdrait donc son immunité parlementaire du fait d’une démission de fait. Doumbia Major ajoute que « le trésor public prend toutes les dispositions pour faire rembourser sur ses comptes, toutes les sommes perçues au titre de salaire indûment perçu par le député démissionnaire de fait ».
Si cette menace venait à être exécutée, inutile de dire que l’élection présidentielle d’octobre prochain pourrait être sérieusement compromise.