Lors d’une attaque perpétrée par des individus non-identifiés, 60 personnes de la communauté Masalit ont perdu la vie. L’information a été relayée par plusieurs médias en ligne. Les faits se seraient déroulés le samedi.
Selon les informations reçues, ce sont 500 hommes armés qui ont attaqué le village de Masteri, localité située à 48 kilomètres du Darfour dans l’Ouest du Soudan. Plusieurs maisons ont été pillées et brûlées par les assaillants a indiqué dimanche le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’Onu à Khartoum.
Selon les informations relayées par l’ONU, « Il s’agit du dernier d’une série de 7 incidents violents entre le 19 et 26 juillet, laissant des dizaines de morts et de blessés et qui se sont traduits par des villages et des maisons brûlés ainsi que des marchés et des magasins endommagés ».
Plusieurs habitants du Darfour-Sud avaient été tués le vendredi dernier alors qu’ils quittaient leurs différentes plantations. Ces exactions ont eu lieu alors que les habitants de cette localité avaient été autorisés à revenir dans leur lieu d’habitation après un accord conclu il y a deux mois.
Le Conseil de défense et de sécurité, la plus haute instance de sécuritaire du pays a tenu une réunion de crise afin de statuer sur la question. « Nous devons utiliser la force pour protéger les citoyens et leurs propriétés. Les forces de sécurité vont être envoyées de Khartoum dans les régions où se produisent des troubles pour assurer la sécurité des habitants », a déclaré dans un communiqué le ministre soudanais de l’Intérieur Eltrafi Elsdik.
Le Soudan, bordé par la Libye au nord-ouest, l’Égypte au nord, la mer Rouge à l’est-nord-est, l’Érythrée à l’est, l’Éthiopie à l’est-sud-est, le Soudan du Sud au sud, la République centrafricaine au sud-ouest et le Tchad à l’ouest, est le théâtre de plusieurs attaques armées. Les populations sont en proie aux bandes armées organisées depuis bien longtemps.