Vendredi 23 décembre 2016, s’est achevée la rencontre des chefs d’Etat de la zone CEMAC (communauté des Etats de l’Afrique Centrale), en prélude au sommet extraordinaire qui s’est tenu à yaoundé, la capitale du Cameroun.
Au menu des échanges, les chefs d’Etat ont réfléchi sur les moyens par lesquels les pays de la zone CEMAC peuvent sortir de la crise économique et financière qui les secouent. Face à cette question, 21 résolutions ont été adoptées pour tenter d’apporter des solutions à cette crise économique et financière que connaissent les pays de la CEMAC.
Abordant la question d’une nouvelle dévaluation du Franc CFA, la monnaie commune des pays de la CEMAC, le président Camerounais et ses homologues ont indiqué qu’ils n’étaient pas favorables à une nouvelle dévaluation de cette monnaie.
Cependant, les présidents africains ont opté pour l’austérité prescrite par le Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit des mesures drastiques d’ajustements. C’était d’ailleurs la seconde résolution de ce sommet extraordinaire.
Quelques unes des autres résolutions consistaient par exemple à la réalisation des infrastructures de promotion du développement durable au bénéfice des populations. L’attachement à la solidarité communautaire face aux chocs économiques et sécuritaires actuels et futurs. La politique monétaire devrait consister au gel des plafonds des avances statutaires de la BEAC au niveau fixé en 2014.
Pour son mot de clôture, le président camerounais Paul Biya a expliqué l’une des raisons pour lesquelles il était important de tenir ce sommet extraordinaire de la CEMAC « Ce sommet spécial nous a permis de prendre l’exacte mesure des défis à relever ». Avant de continuer, « Je crois fermement à la communauté de destin qui nous rassemble ».
Paul Biya a par ailleurs rappelé à ses homologues, qu’il est nécessaire d’obtenir de leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux, « une souplesse ».
