Le gouvernement rwandais a conclu un accord avec la Russie visant à promouvoir l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins « pacifiques », ce qui devrait renforcer les relations entre les deux pays.
L’accord sur l’énergie nucléaire, signé pour la première fois à Moscou en décembre dernier, donnera naissance à la création d’un Centre pour la science et la technologie nucléaires à Kigali.
L’accord a été renforcé en mai lorsqu’un parastatal nucléaire du gouvernement russe, Rosatom Global, a signé une convention pour ouvrir une centrale nucléaire d’ici 2024. Selon le gouvernement, ce projet contribuera à l’avancement de la technologie dans les domaines de l’agriculture, de la production énergétique et de la protection de l’environnement.
La Russie a signé des accords de coopération similaires avec le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, alors même que la question de l’adéquation de la technologie se pose.
En juin, le Rwanda a entamé des négociations pour l’achat de systèmes russes de défense antimissile et a signé des accords pour la création d’un centre de simulation et de formation militaire à Kigali.
Les relations commerciales et politiques entre le Rwanda et la Russie n’ont cessé de se développer au fil des ans, le pays eurasien cherchant à concurrencer les États-Unis, la Chine et l’Europe occidentale pour le commerce et l’influence politique en Afrique.
La ministre rwandaise du Commerce et de l’Industrie, Soraya Hakuziyaremye, a rencontré de hauts responsables politiques russes à Moscou au début de cette année, y compris le Premier ministre Dmitri Medvedev et le ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov, ainsi que des investisseurs pour discuter de nouveaux partenariats commerciaux.
The EastAfrican rapporte que ces responsables russes ont déclaré avoir négocié des accords avec différentes institutions, notamment le Conseil du développement du Rwanda, l’Hôpital militaire de Kigali et le ministère de l’Agriculture.
Le gouvernement de M. Poutine fournit également une aide au Rwanda s’élevant à 3,5 millions de dollars par an, principalement pour le développement énergétique.
Les forces militaires des deux pays coopèrent en matière de formation et d’échange d’informations par le biais d’une commission qui a été créée en 2017.
Crédit photo : thenewtimes