Somalie : un homme exécuté pour avoir violé sa belle-fille de trois ans
En Somalie, un homme condamné à mort pour avoir violé sa belle-fille de trois ans a été exécuté par un peloton d’exécution dans l’État du Jubaland, dans le sud de la Somalie.
La BBC rapporte qu’Hussein Adan Ali, mâchait des feuilles de khat, un stimulant léger, lorsqu’il a agressé sexuellement l’enfant.
La petite est décédée mercredi des suites de ses blessures. Ali, 28 ans, a été déclaré coupable lors de la séance du tribunal de la ville de Dhobley mercredi. La séance a été retransmise à la télévision, mais elle n’a pas montré si des avocats étaient présents ou si l’accusé a eu la possibilité de faire appel.
Les membres du tribunal et les anciens du clan traditionnel ont examiné les preuves avant de rendre leur verdict. Le tribunal a déclaré que la peine de mort prononcée était autorisée par la loi islamique.
L’exécution d’Ali est l’une des nombreuses exécutions en Somalie. Une vingtaine de pays d’Afrique ont aboli la peine de mort, quand l’Égypte, la Libye, le Nigeria, le Soudan et la Somalie la pratiquent encore.
La peine capitale est en déclin en Afrique et bien que les groupes de défense des droits continuent d’exhorter les autres pays africains à interdire la peine de mort, certains pays la pratiquent toujours. En 2018, le Botswana, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud ont eu recours à cette mesure. La Somalie y a eu le plus recours en grande partie en raison de crimes liés au terrorisme, selon Amnesty International.
À l’heure actuelle, des pays d’Afrique prévoient toujours la peine de mort dans leur législation, mais ne l’appliquent pas, car les condamnés voient souvent leur peine commuée en prison à vie.
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