Santé

Voici la solution pour les hommes qui ne veulent pas avoir des enfants

La contraception permet de réduire la probabilité d’une grossesse, ou de l’éviter. La contraception peut concerner l’homme et la femme.

Chez l’homme, la contraception consiste essentiellement à éviter la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovocyte. Depuis peu, une pilule pour homme est à l’étude. La contraception concerne à la fois l’homme et la femme. Le plus souvent, c’est la femme qui prend la responsabilité du moyen de contraception, comme avec la pilule contraceptive ou le stérilet. Mais de plus en plus d’hommes prennent conscience du poids de cette responsabilité, et acceptent de la partager avec leur conjointe.
Certaines femmes ne peuvent utiliser aucun moyen de contraception : elles rejettent le stérilet ou l’implant, ne supportent pas les contraceptifs hormonaux oraux ou autres, ou souffrent de trop d’effets secondaires.
Dans ce cas, la contraception masculine est une alternative intéressante pour le couple.

Éviter la fécondation avec la contraception masculine

Le principal moyen de contraception masculine est le préservatif masculin. Il empêche le passage des spermatozoïdes dans le vagin puis dans les trompes de Fallope, où se trouve l’ovocyte (ovule). Il ne peut donc pas y avoir fécondation.
Une méthode plus radicale est la vasectomie : cette intervention chirurgicale consiste à couper les conduits qui permettent aux spermatozoïdes d’être éjaculés. Elle est irréversible.
Enfin, une pilule pour homme existe depuis peu. À base d’hormones, elle empêche la maturation des spermatozoïdes, les rendant impropres à la fécondation. Cette méthode reste encore peu utilisée.

Une méthode de contraception par injection d’hormones s’est révélée efficace pour 96% des volontaires d’un essai commandé par l’OMS.

L’étude, commanditée par l’Organisation mondiale de la santé, a été menée sur 320 hommes âgés de 18 à 45 ans dans 7 pays du monde. Les chercheurs se sont assurés que ces hommes étaient en bonne santé et avaient un taux de production de sperme supérieur à la référence fixée par l’OMS pour l’infertilité (15 millions/mL), avant de leur injecter des hormones progestatives censées stopper temporairement la production de testostérone responsable de la spermatogenèse (en dessous de 1 million/mL). En parallèle, des injections de testostérone à faible quantité étaient faites afin de conserver les caractères sexuels secondaires masculins (érection, pilosité…).
Les injections se sont avérées efficaces dans 96% des cas et seulement 4 grossesses sur une période de 56 semaines ont été observées chez les compagnes des hommes participant à cette étude. À l’issue de la phase expérimentale, 80% des volontaires s’estimaient satisfaits par cette méthode de contraception et 82% se disaient prêts à l’utiliser.

Ainsi, les hommes qui ne veulent pas utiliser des préservatifs ou qui font une allergie aux préservatifs, pourront utiliser ces moyens contraceptifs dans leurs couples. Pour les hommes qui ont beaucoup de partenaires, le préservatif reste le meilleur moyen de lutte contre les MST-SIDA.

Source: contraception.ooreka.fr/sante.lefigaro.fr/

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